Mince, on vous a laissé à Lisbonne...

     Nous avons tant roulé depuis. Actuellement à Grenade, après le cap St Vincent, Tarifa, l'Afrique... Mais reprenons le fil !

     Nous arrivons à Lisboa, frais et dispos, aprés 2 heures de train. On est un peu bousculés, tout va trop vite mais on se recentre autour d'une bière, à attendre notre "contact". On se trouve à la nuit et il nous emmène là-haut, dans le quartier de Mouraria.

     Ce cyclo (membre de www.warmshowers.org) nous prête un studio (pour autant de jours que l'on veut) dont il vient de déménager. Formidable, grand luxe, une maison à nous dans Lisbonne !! Mais aprés quelques conseils et le don des clefs, il nous laisse. Nous nous retrouvons donc seuls, dans la capitale, nous qui espérions pouvoir échanger, partager, discuter, apprendre. Déception de passer à coté de cette belle occasion.

     Nous tournicotons dans la ville et allons volontairement contre le flot de touristes. Nous cherchons, fouillons, trouvons. Nous ne pouvons éviter la tour de Belem, les bords du Taje, un tour en tramway... On arrête pas de me proposer diverses drogues, moi qui ne sais même pas comment elles se prennent. Liza n'y a pas droit, allez savoir pourquoi ???

 

     Mais ce n'est décidement pas notre truc les grandes villes. Surtout celle ci où la misére ne se cache pas. Des poubelles éclatées dans les rues, des amochés par la vie, par les drogues, se piquer derrière une voiture, rapidement, surement, pauvreté. Tout ça dans la gueule. Paf !

     Et l'on voudrait "visiter", et il faudrait "ne pas voir que ça". Bien sûr, le chemin est balisé pour celui qui veut se cacher mais nous avons prit d'autres rues, assurement pas les plus brillantes !

     Nous ne partons pas sans avoir mangé un peu de morue ni écouté de Fado (maison du Fado, petite et tout en anglais mais instructif tout de même) car Lisboa c'est ça aussi...

 

     C'est un portrait bien noir d'une ville qui a du charme, il faut l'avouer, mais nous ne sommes pas les voyeurs d'une Europe de guide touristique. Et le plaisir, nous le prenons au milieu de la nature, des routes vides ou des villages à taille humaine. Voilà tout.

 

     A l'avenir, les grandes cités, il faudra s'assurer d'y trouver quelqu'un qui veuille échanger, sinon, à quoi bon ??

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