Une fois débarqués, c'est l'enthousiasme. Pistes cyclables, petits bras d'eau.
     Barques et gros ferrys au bout de la rue... On est un peu perdus, bien sur, c'est tellement... différent !



     On sent qu'on a beaucoup à apprendre au niveau vélo (tous ont un casque...). Autant en Bulgarie, on pouvait passer pour des pionniers, autant là !...
     Ils nous sourient pourtant en nous voyant passer, un gars nous applaudit en haut d'un pont !... mais je crois que c'est de la pitié...

     Où sont les blaireaux du bateau ? Ils dorment sans doute. Dilués dans la masse ? Au final, doit pas y en avoir plus qu'en France. Question de proportion... Ils étaient tous en Estonie et sont revenus avec nous (?)...

    Cette ville est engageante. Comme quoi, y en a avec et d'autres sans. Tallinn, triste mine, n'aimante pas.
 
     Le lendemain, on visite le musée de Seurasaari (www.nba.fi/en/seurasaari_ra), (www.nba.fi/en/seurasaari_map), (photonature.fr/seurasaari/galeries/seurasaari/).
     En plein air, il regroupe différentes habitations traditionnelles en bois de tout le pays. Génial ! Intérieur, extérieur, cela nourrit les rêves les plus fous !
     On y apprend que les Finlandais ("avant") construisaient en premier lieu le SAUNA (à feu de bois) dans lequel ils vivaient jusqu'à avoir le temps et l'argent pour construire une maison. C'était aussi le lieu où les femmes accouchaient et pour garder les malades au chaud...
     Un autre pays je vous dis !

     Dans le métro. On trouve un journal avec la carte météo.
     20°C à Helsinki. +8°C dans le Nord. Ils précisent que la température est positive.
     Ca promet !
     Et comme c'est calme dans ce métro ! Bon d'accord y a qu'une ligne mais les gens sont détendus, personne ne bouscule, dans l'ordre à l'escalier...
     Quand je pense à Paris, c'est la jungle !!

     Les mouettes d'ici ont un autre accent que les bretonnes. Pas très discrètes même plutot moqueuses...
     On se promène. Des écureuils dans les parcs qui nous suivent comme des pigeons.

     Et ces finlandais qui courent, pédalent, volent, rollerent (certains avec des batons)...
     Volley sur les petites plages, à deux pas du centre.

     On retrouve Arto, notre contact, qui parle modestement finnois, suédois, anglais, français, japonais... et reviens d'un voyage d'un an qui l'a mené jusqu'au Cambodge !
     L'occasion d'être un peu guidés dans la ville, de découvrir les "Pirogues de Carélie"(www.saveursdumonde.net/?action=recette_show&id=620&lg=fr) et de connaitre une autre notion de l'Hiver : " Quand la neige tient, c'est l'Hiver. Quand elle fond, c'est le Printemps".

     On repart avec la pluie. Des pistes cyclables nous sortent de l'agglomération (jusqu'à 30 km !!!). On croise un faisan.




     C'est assez dingue ces animaux, cette nature si proche et vivante de la ville !


(vous le voyez l'éléphant ?)

     La route n'est pas géniale mais on le sait. Tout le monde est dans le sud du pays !

     Un gars s'arrête et nous invite chez lui. Ca nous parait louche, d'autant qu'il promet douche et sauna ! Attirés par la possibilité de se laver, on approche tout de même ! Et ce n'est pas un piège, encore moins une blague. "Camping gratuit" qu'il nous dit.
     Et  même le sauna. On a vue sur le lac et le soleil qui rougeoit. Genre "cul bordé de nouilles", on fait pas mieux...


     Le Nord, le Nord... On remonte direction Kuopio. La route traverse des lacs, des forets, des lacs, des forets, c'est magique !


     Les nuages, balles de coton posées sur la serre. Tout est immobile. Deux ombres de cyclistes filent...



     On dort facilement dans les bois. J'ai moins peur. C'est autorisé. On craint le con mais pas le garde forestier...
     (
www.ymparisto.fi/download.asp?contentid=25605).
     Dire qu'en France on risque la prison...
     J'en profite tout de même pour dire que c'est pas parcequ'il y a des bois partout que c'est facile de planter la tente... Il y a parfois tellement de végétation ou de pierres que ce n'est pas le peine d'y penser... et qu'on pédale longtemps avant de trouver !!


     Nature propre.
     Nature.
     Creux. Bosses. En fait, on prend tous les cours d'eau en travers. C'est un peu casse patte. Mais parfois, à la faveur d'une gibbosité, on voit, au loin, la cime du large...

     Dites, j'y pense là... mais je voulais vous dire...
     On croise pas mal de cyclistes. La plupart voyagent seuls et ont un grain (flagrant ou caché...). Je commence à me faire du souci pour la suite, alors si vous sentez un malaise dans mes écrits, si vous avez un soupçon sur ma santé mentale, je vous en prie, dites le moi. Franchement !... Je veux vivre après le vélo !
  
     Il n'y a pas de villages. Des (petites) villes (tranquilles), de loin en loin et des maisons éparses. Plus d'épiceries ni boucheries ni boulangeries ni poissoneries ni cabines (ou alors bien cachées...).


     Tout est au super-marché ! Pays moderne !

     Maisons sans barrières, souvent des haies. Ca respire la liberté ou du moins la tranquillité.
     Après, ce qui est "joie de vivre"... Je ne sais pas.


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